Compte-rendu : The Persephone Extraction (Night’s Black Agents) – 1

Les Compagnons se sont lancés dans la toute nouvelle campagne écrite pour Night’s Black Agents, The Persephone Extraction. Cette campagne débute par le scénario éponyme, lequel se déroule à Paris ! Voici le compte-rendu de notre première session de jeu.

Les Etats désireux de mener une opération sans se salir les mains mais aussi les entreprises privées qui ont besoin de spécialistes de l’espionnage savent qu’il existe une équipe internationale prête à accepter les missions les plus dangereuses (certains diraient suicidaires). Elle est constituée de :

  • Gabriella Castellanos, la jolie voleuse colombienne ;
  • Félix Dubois, l’ancien de la DGSE, agent opérationnel ;
  • Hung-Ke Lee, le hacker américain ;
  • Mace Hunter, le maître escroc, lui aussi américain ;
  • Oliver « Ashcan » Quinn, l’artificier irlandais et pilote chevronné ;
  • Persephone Cardiff, l’analyste britannique, ancienne du MI5.

Les personnages sont dans la Ville Lumière car ils ont compris que quelqu’un cherche à leur faire porter le chapeau d’un crime qui n’a pas encore été commis. La carte bleue de Mace a été utilisée pour faire des achats à son insu, un véhicule loué au nom de Gabriella a été flashé sur le périphérique, des contacts d’Oliver dans le milieu lui ont demandé s’il avait besoin d’aide pour une opération à Paris et, enfin, les copains de Félix dans la DGSE l’ont appelé, réjouis de savoir qu’il était dans la capitale.

A leur arrivée, ils découvrent rapidement que la carte bancaire de Mace a été utilisée pour louer un véhicule (le véhicule flashé dont Gabriella était le conducteur déclaré) ainsi que pour réserver un AirBnB en Seine Saint Denis. Leur descente à l’appartement en question confirme leur craintes : il s’agit bien une planque. Une opération s’organise : un homicide selon les informations retrouvées. Il y a aussi beaucoup d’explosifs et, plus inquiétant encore, les conspirateurs, visiblement, les connaissent bien. Ils retrouvent ainsi des papiers avec des fausses identités correspondant aux agents, ou encore des détonateurs portant la signature technique d’Oliver. Bref, l’équipe est dans de beaux draps.

Avant de tout nettoyer, les Compagnons emportent avec eux tout ce qu’ils peuvent sur l’opération à venir et, notamment, la photo de la victime présumée, une certaine Morgane Le Corre, une virologue qui est Professeur associé à la Sorbonne mais aussi Directrice de recherche auprès de PRX, un laboratoire biologique qui travaille notamment pour le gouvernement. Ils ne manquent pas de se saisir de la carte de Paris qui semble montrer où l’attaque est programmée.

Partis installer leur planque sur la parcours que Mme Le Corre suit depuis la Sorbonne jusqu’à son domicile, ils comprennent vite qu’ils viennent de se faire doubler. A l’endroit prévu, ils trouvent des traces de sang ainsi que des douilles. Ces traces les conduisent vers l’assassin présumé, Michaelakos Xenou, un jeune moine détenteur d’un passeport grec. Mais le jeune homme, gravement blessé, expire dans leurs bras. Morgane Le Corre a visiblement survécu à l’attaque et bénéficie d’une protection qui semble surnaturelle comme le révèlent les caméra de surveillance urbaine craquées par Lee. Malheureusement la cible s’est complètement évaporée.

Cependant, une fouille de son appartement est plus fructueuse. Elle permet d’apprendre que la virologue est aussi passionnée d’occultisme et qu’elle a des liens avec une société théosophique : la société Thiasoi. De plus, ils découvrent un téléphone portable bien dissimulé, où les arts de Lee se révèlent particulièrement utiles pour apprendre que Le Corre, décidément, n’est pas qu’un simple chercheur puisqu’elle vient de solliciter une extraction immédiate de Paris. Quelques indices bien exploités leur permettent de rencontrer un bouquiniste qui a pourvu Le Corre en ouvrages d’occultisme. Ce dernier, inquiet de sa disparition, les rencarde – non sans une certaine réticence initiale – vers Angelos Kokainos, le propriétaire d’un bar à vin qui fait aussi office de salon d’occultisme.

Mais la présence des agents n’est pas passée inaperçue : en quittant le domicile de Le Corre, ils font ainsi la connaissance de l’Inspecteur Faye, de la Brigade de police. Faye a compris que quelque chose se trame et a aussi compris qu’on mettait sur son chemin des indices un peu trop évidents pointant aux personnages. Il accepte donc de ne pas les coffrer immédiatement, soucieux de découvrir les personnes qui tirent vraiment les ficelles derrière l’écran de fumée.

Dans la cave à vin d’Angelos Kokainos, les langues – aidées par une consommation d’alcool que d’aucuns jugeraient excessive – se délient et les agents découvrent que Morgane Le Corre a été initiée dans la société Thiasoi où elle incarne la présence de la déesse Mélinoë. Mais pas question pour Angelos de les laisser participer à l’une de leurs réunions nocturne. Heureusement les agents ont réussi à tromper sa vigilance et à reproduire une carte des catacombes de Paris qui devrait leur permettre de retrouver le temple de la société secrète. Sachant qu’une cérémonie est prévue le soir même…

Alors qu’ils s’apprêtent à pénétrer dans les entrailles de la Ville Lumière, l’action s’accélère. Le téléphone portable de Le Corre leur permet d’entrer en contact avec l’équipe d’extraction qui vient d’arriver à Paris. Après la méfiance initiale, les agents et l’équipe d’extraction conviennent d’un modus operandi : les agents veulent comprendre qui essaye de mettre sur leur dos le meurtre de Morgane Le Corre, et les membres de l’équipe d’extraction veulent justement éviter ce meurtre. Dans le même temps, une bombe explose dans les laboratoires PRX et les agents savent que toutes les preuves sur place devraient conduire à eux : il faudra qu’ils prouvent leur innocence vite, très vite. Ils s’engagent donc dans les catacombes, sur les traces des membres de l’Untergunther et parviennent jusqu’à la cérémonie secrète où ils découvrent une Morgane Le Corre gravement blessée mais bien vivante.

Les agents se font passer pour l’équipe d’extraction et Morgane Le Corre leur livre un récit qui permet de combler quelques lacunes. Dans son travail , elle a participé à l’élaboration d’une forme particulièrement puissante du virus Marburg, le virus MAR-VX. Ce qu’elle ignorait c’est que ses véritables employeurs avaient d’autres projets pour le virus, qu’ils veulent déployer sous peu. Ne voulant pas se rendre complice d’une future catastrophe humanitaire elle a tenté de s’opposer au programme ce qui a dû susciter le courroux de ses employeurs. Mais alors qu’ils se préparent à la ramener avec eux, les agents voient débarquer la véritable équipe d’extraction, venue récupérer Le Corre et faire place nette. A l’évidence ils ont été dupés depuis le début.

Confrontés à une force de frappe bien supérieure, ce n’est que miraculeusement qu’ils parviennent à fuir les catacombes. Revenus à leur planque, ils pansent leurs blessures et essayent de recomposer le puzzle. Ils ont obtenu quelques réponses, mais les ficelles qu’ils viennent de tirer conduisent à des questions encore plus nombreuses. Le jeu de piste ne fait que commencer…

Toutes les images (c) Pelgrane Press Ltd.

3 réflexions sur “Compte-rendu : The Persephone Extraction (Night’s Black Agents) – 1

  1. Super compte-rendu mais j’avoue que je ne saisis pas bien ce que tu entends par « la véritable équipe d’extraction a décidé de faire place nette »… Est-ce qu’ils sont venus et repartis prématurément en voyant que leur mission était compromise (et éventuellement prévenu Morgane Le Corre, ce qui expliquerait comment elle sait que que les PJ ne sont pas la véritable équipe) ?

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    1. Effectivement, ma formulation n’est pas très claire. Après avoir rejoint Morgane Le Corre, les agents se sont faits passer pour l’équipe d’extraction qu’elle avait sollicitée. Les agents avaient eu des contacts avec cette équipe grâce au téléphone portable de Le Corre, retrouvée à son appartement. Mais lors de la cérémonie la véritable équipe d’extraction est arrivée pour tuer tout le monde (agents compris) et extraire Le Corre.
      Le Corre savait effectivement que les agents n’étaient pas la véritable équipe et les a laissés parler.

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