Coin du MJ : DL1 Dragons de Désespoir (Préparation)

dragonlance

Mise en garde : je vais partager ici un certain nombre de réflexions concernant la préparation de la première séance de jeu des Compagnons à la mythique campagne LanceDragon. Si vous entendez participer à cette campagne en qualité de joueur, il vaut mieux que vous arrêtiez de lire…

Contexte

Ah, LanceDragon… que de souvenirs !
Dans les années 90, j’avais acquis la compilation DLC 1 (DragonLance Classics) réunissant les quatre premiers modules de la campagne imaginée par Tracy Hickman, je pense en 1993. J’étais à Londres et D&D était encore très à la mode : les trois volumes des DLC trônaient en belle vue dans les rayons du Virgin Megastore…

Les images de Jeff Easley, Clyde CaldwellLarry Elmore et Keith Parkinson avaient bercé mon imagination depuis la célèbre boîte rouge de D&D BECMI reçue en cadeau en 1985 et je rêvais depuis longtemps de découvrir le monde de Krynn. Si vous prenez en considération que DragonLance était une campagne pour AD&D, vous comprendrez mieux pourquoi elle suscitait chez moi une singulière fascination. La jouer ce serait aussi accomplir une sorte de « passage de niveau » de OD&D vers les règles d’AD&D. Devenir un pro en quelque sorte ! Comme je devais rester un mois en Angleterre, j’espérais avoir l’occasion de partager cette passion avec les camarades qui, comme moi, séjournaient en Angleterre dans le même college pour améliorer leur Anglais.

Les astres furent propices et je me rappelle encore, plus de vingt ans après, l’incroyable soirée passée à explorer les plaines de l’Abasinie jusqu’à arriver aux ruines de Xak Tsaroth.
Depuis je n’avais plus eu l’occasion d’y revenir…

Certes, avec les années 2000 et la fièvre autour de D&D 3, Wizards of the Coast avait eu la bonne idée de confier DragonLance à ses propres créateurs : Margaret Weis et Tracy Hickman au travers de Sovereign Press (société initialement créée pour le développement de la campagne Sovereign Stone imaginée par… Larry Elmore !) puis, à la suite du divorce de Margaret Weis à la nouvelle société Margaret Weis Productions.
A cette époque, j’avais acquis de nombreux ouvrages et, notamment, la remasterisation de la campagne originale en trois volumes : Dragons of Autumn, Dragons of Winter et Dragons of Spring.

Enfin les Compagnons de la Tour Maudite sont arrivés. Notre ligue de gentlemen rôlistes a commencé ses explorations, depuis une certaine tour maudite et jusqu’aux étoiles en passant les montagnes de Bulgarie et la Vienne occupée par les forces alliées. Très tôt après la constitution de notre groupe, j’ai commencé à rêver d’un retour à Ansalon et c’est ainsi que je me suis attelé à ma première conversion : la feuille de personnage de Tanis le demi-elfe. Presque deux ans après, c’était décidé : bientôt nous arpenterions à nouveau les chemins qui conduisent à Solacium et l’Auberge du Dernier Refuge !

Prolégomènes

Pour la préparation de notre première session, je me suis appuyé sur les ouvrages suivants :

  • DL1 Dragons of Despair : le module original, celui-là même par lequel tout a commencé.
  • DLC 1 Classics Volume 1 : il s’agit de la compilation en 128 pages des modules DL1 à DL4. Publiée à l’époque d’AD&D 2, il n’y a pas d’effort d’adaptation particulier. Tout y est, hors quelques textes d’ambiance présents dans les modules originaux au niveau notamment des sommaires.
  • DragonLance Campaign Setting : le livre de campagne publié à l’époque de D&D 3.5. Il présente un intérêt essentiel : dresser un portrait général d’Ansalon et de l’ensemble des époques de DragonLance, développées dans cet univers partagé par Margaret Weis et Tracy Hickman d’abord, mais par bien d’autres auteurs ensuite. Je m’en suis servi aussi comme référence sur les effets des cycles des trois lunes de Krynn (Solinari, Lunitari et Nuitari) sur les pouvoirs magiques des magiciens. Pour mémoire, au début de la Guerre de la Lance, Raistlin a embrassé les Robes rouges (alignement neutre) et sa magie est sujette aux cycles de Lunitari.
  • War of the Lance : on pourrait comparer ce supplément au module original DL 5 Dragons of Mystery. Pas d’aventure dans ce module mais les informations nécessaires pour faire vivre Krynn au cours de la Guerre de la Lance. War of the Lance approfondit énormément les renseignements contenus dans le module DL 5, en prenant en considération les créations et les apports à la saga des vingt années qui ont suivi les aventures originales. Il contient aussi une mine de conseils pour jouer à l’époque de la Guerre de la Lance des aventures hors du cadre des modules originaux, en particulier dans d’autres parties d’Ansalon que celles sur lesquelles les aventures se focalisent.
  • Dragons of Autumn : c’est en quelque sorte une remastérisation de DLC 1 Classics Volume 1. Le contenu des modules DL1 à DL4 est ici retravaillé, complété avec des scènes supplémentaires et, de manière générale, amélioré pour répondre aux critiques formulées à l’égard de la saga (notamment son dirigisme). La scène indie était passée par là et les goûts des rôlistes avaient quelque peu évolué : les coupes étaient inévitables au niveau des textes de descriptions (les célèbres boxed texts).

Principes directeurs

Dès le début de mon travail, je me suis fixé un cadre général :

  • respect : j’entendais proposer une expérience fidèle à ce qu’avaient vécu avec émerveillement les joueurs du module DL1 Dragons de désespoir à sa sortie. Je me suis donc imposé de vérifier systématiquement les divergences entre le module DL1 et Dragons of Autumn et, dans la mesure du possible de rétablir le contenu du premier dès lors que cela contribuait à un ressenti old school. Ainsi, les boxed texts sont revenus dans leur gloire originelle.
  • innovation : je n’entendais pas pour autant m’enfermer dans le passé. Les règles seraient celles de D&D 5 et j’essayerai d’exploiter pleinement les possibilités qu’elles offrent.

Conversion des Héros de la Lance

Mon premier office a été de convertir les feuilles de personnages originaux de la saga : Tanis le demi-elfe, Caramon et Raistline Majere, Lunedor et Rivebise, enfin Sturm Vivelame, Silex Forgefeu et Tasslehoff Raclepieds. A la différence des modules originaux, j’ai opté après réflexion pour qu’ils soient tous de niveau 5, c’est-à-dire  le niveau de la majorité des personnages au début de DL1 Dragons de désespoir.

Dans D&D 5 les progressions de niveau sont beaucoup mieux gérées qu’à l’époque d’AD&D (1re ou 2e édition). Dans AD&D, du moins me semble-t-il, les lanceurs de sorts démarraient leur carrière très faibles (et passaient la majorité de leur temps à se cacher)  mais, dès qu’ils avaient accès aux sorts de niveau 3, devenaient très puissants et prenaient le pas en termes de jeu pur (je ne parle pas de role-play) sur les autres classes.
Une observations analogue peut être formulée concernant les traits raciaux.

Dans D&D 5, les races et les classes sont plutôt équilibrées (malgré les quelques critiques qui se sont focalisées sur le ranger, cf. les Unearthed Arcana visant cette question). Ce constat prônait de les démarrer tous au même niveau pour éviter toute frustration et ce d’autant plus que la progression dans LanceDragon se fait essentiellement par objectifs (les personnages gagnent un niveau à la fin de DL1 après avoir redécouvert les vrais dieux, etc.). Mais d’autres options demeurent possibles, comme en témoignent avec brio les travaux d’un autre bloggeur français sur le site Old School Nostalgia.

Après avoir achevé mes conversions, j’ai rajouté à chacun d’entre elles le court texte introductif propre à chaque personnage qui figurait dans DL1 et qui avait été omis de Dragons of Autumn.

En effet, Dragons of Autumn propose seulement à la toute fin, et presque en dernier recours, de jouer les Héros de la Lance. De fait, en développant sur plusieurs pages les archétypes de chaque personnage de la saga (Lunedor est, par exemple, le Prophète), il invitait les joueurs à créer leurs propres personnages puis à les caler dans l’histoire. L’objectif était évident : il s’agissait de susciter un nouvel intérêt pour un public américain  connaissait parfaitement les romans et qui s’était détourné des modules originaux et de leur potentiel de jeu parce qu’il avait l’impression d’être condamné à rejouer à la lettre les événements tels qu’ils sont relatés dans les Chroniques de LanceDragon.

Je souligne que lors de la préparation de la première session, je n’avais pas joint à la fiche de personnage de Lunedor le tableau synthétisant les pouvoirs du bâton de cristal bleu. Il me semblait en effet qu’il était cohérent que le joueur interprétant Lunedor ignore, comme elle, les pouvoirs de ce puissant artéfact, lesquels lui seraient révélés progressivement. J’avais veillé en particulier à ce que Raistlin Majere dispose du sort Identification : si tout allait bien, le joueur de Raistlin s’en servirait pour éclairer sa compagne d’aventures… Mais même Raistlin ne pourrait identifier les pouvoirs les plus puissants du bâton de cristal bleu (c’est-à-dire ceux qui entraînent respectivement une dépense de 10 et 14 charges). Les voies des dieux doivent demeurer impénétrables…

Enfin, je m’étais promis d’ajouter à chaque feuille une présentation des traits raciaux, pouvoirs et autres compétences de classe, grâce notamment à l’incroyable travail du site communautaire AideDD. Mais la vraie vie ayant repris son emprise, le soir où nous démarrions l’aventure, je n’avais pu achever cette oeuvre que pour la seule fiche de Tanis le demi-elfe

Par ici les figurants

Dans toute bonne aventure il y a de bons Personnages Non Joueurs (PNJ).

La cinquième édition préconise l’utilisation de PNJ archétypes dans la plupart des situations et réserve la création de statistiques propres uniquement quand c’est nécessaire. A cette fin, tant le Manuel du Joueur (Player’s Handbook ou PHB) que le Manuel des Monstres (Monster Manual ou MM) proposent de tels archétypes. Ainsi, dans l’aventure Curse of Strahd les personnages vont avoir l’occasion de rencontrer l’un des héros mythiques de Greyhawk dont les caractéristiques sont celles d’un archmage à peine modifiées.

Cette approche a grandement modifié ma stratégie pour la conversion des PNJ. Je suis parti donc de l’idée de réutiliser autant que possibles les archétypes proposés. Les solutions trouvées seront développées infra (cf. Mise en place).

En ce qui concerne les monstres à présent, je savais que je pourrais compter pour l’essentiel sur le MM car la plupart des monstres rencontrés dans DragonLance sont de grands classiques. Demeurait cependant une difficulté : la conversion des draconiens. Les Héros de la Lance vont les rencontrer assez rapidement et, par conséquent, je ne pouvais pas renvoyer à plus tard le règlement de ce problème.

Pour ne pas réinventer la roue – d’autant plus que j’étais pressé par le temps, notre première session de jeu approchant à grands pas – j’ai un peu parcouru le Web. J’ai trouvé sur le site EnWorld, dont je suis abonné, une excellente conversion due à l’utilisateur Raunalyn. Je j’ai donc intégrée à mon bestiaire.

Mise en place

Nous arrivons enfin aux choses sérieuses.

Le module DL1 comprend schématiquement deux grandes parties : la première où le mystère du bâton de cristal bleu est posé, la deuxième qui comprend l’exploration de Xak Tsaroth et la découverte des Disques de Mishakal, ce qui marque le retour des vrais dieux à Ansalon. Dans mon souvenir, je me rappelais bien qu’une session de 4 heures environ se terminerait au début de l’arrivée des personnages à Xak Tsaroth. Je savais donc que je devais focaliser mon attention sur la seule première partie mais, par sécurité, je décidai d’avoir une vision d’ensemble du module.

Nombreux l’oublient mais le module DL1 commence par un hex crawl : après une courte introduction qui pose l’ambiance et rappelle qui sont les Compagnons de l’Auberge du Dernier Refuge et la mission dans laquelle ils se sont engagés 5 années auparavant, les personnages (hors Lunedor et Rivebise, que l’on rencontre peu après) démarrent au milieu d’une carte et peuvent se déplacer où ils le veulent (avec certes comme première destination naturelle Solacium). L’histoire se met en mouvement avec la rencontre de Maître Toede.
A l’inverse Dragons of Autumn supprime l’introduction, ne précise aucun point de départ mais propose trois scènes initiales : la rencontre avec Maître Toede du module original, une scène avec les soldats des Chercheurs qui ont le contrôle de Solacium et une scène avec fugitifs gobelins des armées draconiques.

Mon choix a été simple :

  • j’ai rétabli le texte introductif (old school feeling oblige) et les petits textes personnels de chaque Héros de la Lance du module original
  • j’ai décidé que les personnages arriveraient séparés, ce qui est tout à fait logique (et conforme d’ailleurs à ce qui se passe dans les romans). Le premier groupe comprendrait Tanis, Silex et Tass : ils feraient la rencontre de Maître Toede ; le deuxième groupe comprendrait les frères Majere et s’accrocherait avec les soldats des Chercheurs ; enfin Sturm serait tout seul (il s’est séparé de Kitiara au cours de ses pérégrinations) et rencontrerait Lunedor et Rivebise.

Enfin, j’ai préparé deux aides de jeu :

  • le Cantique du Dragon partagé en huit parties (c’est-à-dire autant de parties que de personnages) de manière à pouvoir aisément, lors d’un bivouac, proposer aux joueurs de lire à tour de rôle. A cet égard, il convient de noter que dans Dragons of Autumn le Cantique du Dragon n’a pas été supprimé mais est proposé dans la partie adaptant le module DL2. Cette solution permet une intégration moins mécanique de cette aide de jeu mais présente un grand désavantage : elle prive les joueurs lors de leurs premiers pas dans Krynn d’indications précieuses sur leur quête. En fait, cette solution doit être privilégiée si les joueurs connaissent déjà les Chroniques.
  • la Balade de Lunedor. Cette aide de jeu a été aussi supprimée dans Dragons of Autumn avec l’événement La rencontre de Lunedor et Rivebise. En ce qui me concerne, dès lors que je maintenais cette scène pour permettre aux Compagnons de l’Auberge de rencontrer le Prophète et son protecteur, j’ai tout naturellement rétabli ce texte (qui contribue de surcroît à l’atmosphère).

Scène 1a : Maître Toede entre en scène

Il s’agit de la scène originale. J’ai utilisé les statistiques du Hobgoblin captain (MM, p. 186) pour Maître Toede et celles du Hobgoblin (MM, p. 188) pour ses comparses. Je n’ai pas refait les calculs pour déterminer le niveau de difficulté de la rencontre d’après le Dungeon Master Guide (DMG), mais à la louche j’ai vu que c’était équilibré.

Scène 1b : Soldats des Chercheurs

Cette scène se trouve uniquement dans Dragons of Autumn (DoA). Elle présente l’intérêt d’insister sur le roleplay et constitue donc un bon contrepoint au départ en fanfare du combat avec les hobgobelins de Maître Toede. J’ai réservé cette scène à Caramon et Raistlin Majere.

J’ai utilisé les conversions suivantes :

  • 3 seekers militiamenGuard (MM, p. 347)
  • 1 seeker sergeantVeteran (MM, p. 350)
  • 1 attack dogMastiff (MM, p. 332).

Scène 1c : Retour de Sturm

Sturm rentre tout seul et rencontre sur son chemin Lunedor et Rivebise. J’ai repris ici la rencontre originale (avec la chanson de Lunedor que DoA supprime !). C’est donc ici que le joueur de Lunedor et Rivebise a lu pour la première fois leur petit encadré.

J’avais prévu que les trois personnages ensemble feraient la rencontre des déserteurs gobelins (DoA, p. 13) avec, évidemment, les statistiques du MM :

  • 8 goblinsGoblin (MM, p. 166).

Scène 2 : L’Auberge du Dernier Refuge

Ici je me suis basé pour l’essentiel sur le matériel de DoA. L’auberge et ses clients y sont beaucoup plus développés que dans le module original, ce qui permet de la faire vivre plus facilement et de donner aux personnages les indices nécessaires d’une manière bien plus naturelle.

J’invite tout MJ à relire cette scène dans les Chroniques car beaucoup de choses se passent en même temps. Il faut donc bien rentrer dans l’ambiance pour retranscrire cela à la table, notamment les tensions avec les Chercheurs et, naturellement, les interventions du vieil homme… (mais j’y reviendrai dans le prochain post où je vais faire le debriefing de la session de jeu telle qu’elle s’est déroulée).

A l’issue de cette scène, les personnages ont deux indices qui les conduisent :

  • soit vers Haven pour y rencontrer Elistan, chef des Chercheurs mais véritable saint homme
  • soit directement vers Xak Tsaroth.

Les deux solutions sont intéressantes car elles sont susceptibles de conduire à des rencontres mémorables : le Maître de la Forêt dans le premier cas, les premières traces des destructions des armées draconiques, dans le second.

J’ai donc traité selon ce même schéma, l’ensemble de la première partie du module (jusqu’à l’arrivée à la descente dans les ruines de Pax Tharkas) sans rencontrer de difficulté particulière.

Une seule dernière remarque : j’ai relu attentivement les règles sur le Repaire de créature légendaires afin de mesurer l’impact de la présence d’Onyx à Pax Tharkas, tant dans les marécages de la surface que dans la ville engloutie.

13 réflexions sur “Coin du MJ : DL1 Dragons de Désespoir (Préparation)

  1. Petite question pour le Cantique des Dragons… tu as procédé comment en termes de jeu ? C’est un parchemin qui circule ? un livre ? Ou bien est-ce un cantique que tout le monde dans Krynn connaît par coeur, un peu comme un « Notre Père » ? Sinon je n’ai pas War of The Lance et Dragons of Autumn mais on dirait que je ferais bien de me les procurer, si j’arrive à les trouver.

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  2. Pour le Cantique, physiquement je l’ai fait circuler comme un parchemin mais je l’ai présenté comme une chanson que tout le monde connaissait et qui recelait des éléments prophétiques.
    Sur Dragons of Autumn, j’admets qu’il y a vraiment plein d’éléments intéressants à reprendre. Les scènes additionnelles sont très bien trouvées, les PNJ beaucoup plus approfondis (même s’il y a beaucoup de renvois à War of the Lance sur ce point).
    War of the Lance est intéressant mais la masse d’informations est peut-être exagérée par rapport à ce que tu utiliseras (à moins que tes joueurs ne dévient très sérieusement et alors là cela te permettra de leur donner une immense liberté de mouvement). Le mieux est peut-être que tu le feuillètes sur les nombreuses plateformes de lecture partagée qui le proposent.

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    1. Merci, j’essaie de trouver 3 ouvrages D20 (DoA, WotL et Holy Orders of the Stars), en attendant de me les procurer physiquement, je suis preneur de liens où trouver ces books en lecture partagée…
      De mon côté, j’ai fait une petite pause sur DL mais consacrée à un peu de crafting. Je suis en train de fabriquer l’Auberge du Dernier Refuge à l’échelle 28mm. Je l’ai quasi finie, ça sera une belle surprise pour mes joueurs 😉 Et sinon, je pense suivre le même fil que toi pour l’intro, avec des grappes de personnages qui entrent en scène. Je vais faire une pré-intro à 2 nouveaux joueurs qui incarneront Goldmoon et Riverwind en leur faisant jouer le retour de Riverwind au village avec le bâton et son procès pour blasphème, puis la téléportation / fuite du couple. Parfait pour les initier, niveau RP et règles D&D5, une petite encounter, une confrontation avec le rival amoureux de Goldmoon et hop en une séance c’est plié. Je ne sais pas comment tu l’as joué à ce niveau mais dans mon intro je pense rejouer la scène de l’Auberge avec le Questeur de Solace, Fizban près du feu et ses contes et la fuite précipitée à cause des gardes.

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      1. Tu peux notamment trouver ces ouvrages sur Scribd (http://www.scribd.com). En ce qui concerne le déroulement de la première séance, les personnages sont arrivés par groupe à l’Auberge du Dernier Refuge : Tanis, Tass et Silex en premier, Caramon et Raistlin en deuxième, Sturm, Lunedor et Rivebise en troisième. Puis ils ont dû quitter précipitamment les lieux lorsque la faction des Quêteurs et leurs gardes ont fait irruption. Pour ma part, je n’ai pas fait jouer de préquel : Sturm, seul puisque Kitiara n’est pas rentrée avec lui, a rencontré Lunedor et Rivebise qui étaient en train de jouer de la musique (Ballade de Lunedor dans le module). Puis ils ont repris leur chemin ensemble vers Solacium. J’avais imaginé de leur faire vivre la rencontre avec les déserteurs gobelins de Dragons of Autumn mais pour une question de rythme j’ai préféré qu’ils rejoignent directement les autres à l’Auberge du Dernier Refuge. Cela m’a permis d’accorder beaucoup plus de place à cette scène (avec effectivement Fizban et le placement des tables, les clients, etc.). Tous mes compliments pour la belle aide de jeu, j’ai hâte de voir les photos de l’Auberge.

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  3. J’ai terminé l’Auberge ce WE. Il me reste quelques finitions à faire mais l’essentiel est là, suffisamment pour que ce soit impressionnant sur la table de jeu ! Je vais prendre qqs photos et poster un lien secret ici, pour que tu voies ça (je poste pas sur mon blog tant qu’on a pas joué pour garder la surprise pour mes joueurs). Cerise sur le gateau, j’ai réussi à récupérer en version physique les 3 bouquins War of The Lance, Holy Orders of the Stars et Towers of High Sorcery. Pour DoA il faudra que j’aille farfouiller sur Scribd en effet.

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    1. En effet, DL1 nous a pris deux séances. En fait je pense que c’est dû un peu au hasard : la durée de l’exploration des ruines de Xak Tsaroth peut varier énormément en fonction des choix des joueurs. Les miens se sont dirigés – sans le savoir en fait – très rapidement vers l’antre où se trouve le dragon. Mais la session a été mémorable ! De mon côté, je n’ai éprouvé que la frustration de ne pas avoir pu mettre en scène la libération de la prisonnière des draconiens. Dans le même temps, ils auront la possibilité de vivre amplement ce type d’expérience lors de la deuxième partie du DL2.

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